Du perron au vestibule, il n’y a qu’un pas. Je l’ai franchi allègrement, sans invitation particulière et sans supplier d’être reçu ! Autrefois, tant de visiteurs étaient éconduits avant d’arriver ici. L’hospitalité du maître était très sélective mais lui importait beaucoup… Je suis venu pour la première fois en 1776 et j’étais si nerveux à l’idée de me trouver en la présence de Voltaire que j’ai peu examiné le château. Il en a dirigé les travaux de 1759 à 1762, puis deux ailes ont été ajoutées en 1765 pour offrir des espaces de réception. Le vestibule est prolongé par un salon qui distribue les appartements privés.
(Journal de Jean-Léonor de Grimaud, 24 mai 1782)