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La promenade

Le parc du château est pour Voltaire un lieu d’agrément propice à la détente et à la réflexion, avec ses pièces d’eau, ses parterres et son labyrinthe. Il le considère comme le plus bel ornement du domaine.  À la belle saison, il aime chercher l’inspiration sous la charmille, une allée où les branches tressées formaient un tunnel de verdure. Pris entre les montagnes du Jura au nord et la chaîne des Alpes au sud, les jardins sont conçus pendant la construction du château et participent à sa mise en scène. Voltaire fait ménager des ouvertures dans la frondaison des arbres en contrebas de la terrasse pour dégager la vue des hauts sommets. Les actuels murs d’enceinte n’existent pas au XVIIIe siècle : le domaine n’est pas clôturé mais ouvert sur le village de Ferney que l’on aperçoit en-deçà, relié par les chemins et les grandes allées de tilleuls et de peupliers qui forment de longues perspectives.

Point d'intérêt