Voltaire porte le plus grand soin à la mise en valeur de son domaine agricole, entretenu par un personnel qualifié. Il aime cultiver son jardin et se vante de planter lui-même les arbres de son verger et de ses pelouses.
Au XVIIIe siècle, le potager se trouve à la place de la prairie et du théâtre de verdure actuels. Il est divisé en douze parcelles que Voltaire nomme ses « douze tribus d’Israël » : on trouve ainsi « la tribu des asperges », la « tribu des artichauts » ou encore la « tribu des salades ». Soucieux de tirer bénéfice de ses terres afin de nourrir convenablement ses hôtes et ses employés, il est fier de servir les produits du domaine à sa table. Il possède même un vignoble dont on loue la qualité du raisin. Ses nombreux invités l’obligent néanmoins à passer d’importantes commandes de vin et de produits délicats.